Roland Meynet, Selon les Écritures – Recension

MeynetRoland Meynet sj, Selon les Écritures – lecture typologique des récits de la Pâque du Seigneur, Rome, Gregorian et Biblical Press, 2012, coll. « Theologia » 7 –
ISBN 978-88-7839-215-1 – 224 pages – €25.00.

Roland Meynet a souvent été présenté dans cette rubrique : je rappellerai qu’il est professeur émérite de théologie du Nouveau Testament de l’Université Grégorienne de Rome. Il a publié de nombreux ouvrages sur la rhétorique biblique ou sémitique ainsi que plusieurs commentaires bibliques, selon cette méthode qu’il a constamment perfectionnée depuis près de 40 ans.

Pour qui est habitué à lire Roland Meynet, Selon les Écritures a de quoi surprendre au premier abord, car les recherches d’analyse rhétorique s’effacent pour faire place à des études typologiques. Mais en fait, ce n’est pas vraiment une surprise pour qui a bien suivi le parcours de cet auteur. La forte influence de Paul Beauchamp, le recours systématique à l’intertextualité pour l’élaboration de ses commentaires allaient tôt ou tard l’amener à écrire un ouvrage de ce genre.

Parler de typologie aurait pu me faire tiquer. J’ai trop souvent été agacé par les sottises de certains scribouilleurs qui, usant d’une méthode typologique mal digérée, faisaient dire n’importe quoi à la Bible. Mais là, je dois avouer avoir été réconcilié avec cette approche qu’on trouve souvent chez les Pères de l’Église, même si, à mon sens, ceux-ci ne l’utilisent pas toujours avec autant de rigueur que Roland Meynet.

En fait la typologie utilisée ici repose sur l’intertextualité. L’emploi d’une expression, d’un nom, d’un mot, permet d’établir un rapport entre le texte étudié et un autre texte biblique et d’en recevoir l’éclairage. C’est fondamentalement le principe de la gezera shava abondamment utilisée dans la littérature rabbinique (voir mon article, « Le midrash, une source de la rhétorique biblique », dans Hokhma No 101). De cette manière, il étudie les récits de la passion et de la résurrection dans les Évangiles synoptiques. On sent derrière son travail tout une analyse rhétorique des passages étudiés mais cela reste discret. C’est un livre destiné au grand public. Par la mise en perspective du Christ avec des personnages de l’Ancien Testament comme Adam, Abel, Noé, Abraham, Moïse, David, le serviteur souffrant… etc., l’auteur fait miroiter de nouveaux reflets sur la face du Christ. C’est vraiment enrichissant.

Signalons encore, au début et à la fin de l’ouvrage deux articles très riches de Paul Beauchamp : « Exégèse typologique, exégèse d’aujourd’hui », et « Lecture christique de l’Ancien Testament ». Le livre imprimé contient encore une quarantaine de pages avec des reproductions de la Biblia pauperum.

Un mot encore : le malvoyant que je suis est vraiment très reconnaissant à l’auteur d’avoir lu son livre (7 h de lecture) pour une version audio en fichiers mp3, diffusée par Saint-Léger Production, pour 16 €.

Alain Décoppet

 

 

 

 

Croire, expliquer, vivre, de Yannick Imbert – Recension

Imbert_CEVYannick Imbert, Croire, expliquer, vivre, Introduction à l’apologétique, Ed. Excelsis – Kerygma, 2014, Collection: Aix-cursus, EAN: 9782755002096 – 336 pages – 23,00 €

« Ce livre est plus que bienvenu. C’est un événement, car il n’existe rien de ce genre à ma connaissance : écrit en français par un Français et pour des francophones […] » (p. 12). Ainsi s’exprime dans la préface W. Edgar, prédécesseur de l’A. à la Faculté Jean Calvin. En effet, si l’on considère, dans le cadre du protestantisme francophone, le genre du manuel d’apologétique, enseignant pourquoi et comment présenter une foi protestante attachée au credo entendu littéralement, il semble qu’il faille remonter un siècle précisément avec le Cours de Gaston Frommel. Il était temps !

L’A. part d’un constat honnête : le monde est en errance. Mais nous, tout chrétiens que nous sommes, en un sens nous le sommes aussi, ne sachant pas bien quoi dire, quoi faire, et, lorsque nous le savons, nous ne le faisons pas toujours (p. 18). Toutefois, confiant dans la puissance de Dieu qui agit en nous, l’A. souhaite que nous soyons convaincus tout d’abord que l’apologétique est de Dieu, qu’elle est biblique (partie I), ensuite qu’elle est une : un modèle utile nous est proposé par l’A. (partie II), et enfin qu’elle est intégrale, que c’est de tout son être, personnel et ecclésial, que l’on est apologète (partie III). Et puis, en route ! Car, bien que de nombreux écueils se trouvent sur le chemin du chrétien qui veut davantage assumer la foi qui lui vient de Dieu – écueils que l’A. souligne au fur et à mesure de l’ouvrage –, annoncer l’Évangile avec sérieux, présenter la foi chrétienne avec force est à notre portée. Telle est la conviction de l’A., qui n’a pas peur d’appeler son lecteur implicite « l’apologète » (p.ex. p. 166) !

Quelle est alors l’apologétique à laquelle il entend former ? Une apologétique qui se situe, d’après l’A., dans le droit fil de l’apologétique qui se donne à lire dans la Bible entière, à l’étude de laquelle – sous le prisme de cette thématique – il a consacré utilement l’essentiel de la première partie de son ouvrage (p. 45-98). En quoi consiste maintenant l’apologétique qu’il met à jour ? En voici un aperçu : l’A. souligne d’abord que ce qui régente notre vie, chrétien ou non, c’est une vision du monde (chap. 4) ; il s’efforce ensuite de montrer que, puisque Dieu nous a tous créés, et puisque, au plus profond de nous, nous savons cela, dans la mesure où nous reconnaissons Dieu / nous lui dénions l’existence, nos visions du monde sont plus ou moins cohérentes (chap. 5) ; enfin, et par conséquent, notre apologétique peut se dérouler comme suit : 1° montrer à notre prochain les contradictions théoriques ou pratiques auxquelles son refus de Dieu l’amène 2° donner à voir et à entendre notre espérance, de façon appropriée à notre interlocuteur (chap. 6). Après cela, l’auteur donne un bel aperçu de ce que cela peut donner face à quelqu’un qui est marqué par le bouddhisme, qui se revendique athée, qui est matérialiste ou encore de confession musulmane.

Est-ce à dire que, pour l’A., l’apologétique est une question de débat d’idées ? Il est vrai que, pour l’A., la pensée, la connaissance, la vérité, la raison et l’argumentation sont capitales. Toutefois, il en a une conception large : la connaissance est à entendre au sens biblique (p. 118-119), la vérité chrétienne à communiquer n’est pas « un système ultra-rationnel rassemblant les enseignements bibliques » (p. 119), la joie peut avoir force d’argument (p. 226), etc. Et plus encore, il ne réduit pas notre apologétique à la parole, bien qu’elle en soit l’aiguillon, la pointe (chap. 8). En effet, notre attitude et nos émotions peuvent soutenir puissamment nos paroles et nos discours, ou les contredire (chap. 7). Et de même en va-t-il de l’Église (elle aussi apologète !) : elle a à manifester la grâce, mais aussi la justice, ainsi que l’harmonie (chap. 9), c’est ensemble que l’on est appelé à être lumière.

À quel public cet ouvrage est-il destiné ? À tout chrétien qui, aimant Dieu, aimant sa Parole, aimant son prochain, aimant le monde, veut progresser dans le témoignage de la foi. L’A. en effet a un grand sens de la pédagogie : la structure est clairement dessinée, une série de questions de compréhension et de réflexion clôt chaque chapitre, un glossaire de 43 notions fréquentes ou de concepts techniques se situe en fin d’ouvrage, le propos est riche en images et références culturelles, etc. Mais cet ouvrage peut clairement être un tremplin pour la recherche dans le domaine de l’apologétique, notamment par ses indications bibliographiques « pour aller plus loin » à la fin de chaque chapitre et par une bibliographie fournie et classée en huit catégories, ainsi que, tout simplement, par un discours qui ne simplifie pas à en être simpliste. Maintenant, est-ce vraiment un livre pour des chrétiens de tous bords ? Pour ceux qui ne connaîtraient pas l’A., on découvre assez rapidement ses appartenances : réformé ecclésialement, néo-calviniste en théologie, présuppositionaliste en apologétique. Est-ce à dire que si les appartenances du lecteur sont autres, il risque de ne point y trouver son compte ? Je serai plutôt d’avis contraire et pense cet ouvrage assez fin pour servir bien plus largement : nombreux sont les balancements de la pensée qui équilibrent le propos, qui ne perd jamais pour autant sa saveur propre.

À ceux qui auraient voulu un mode d’emploi, l’A. répond « je crois que nous ne pouvons pas déterminer un plan de route aussi précis » (p. 296), mais offre quand même une sympathique boîte à outils (p. 187-204). Et à ceux qui auraient aimé un appel à l’évangélisation improvisée, l’A. met en garde contre de nombreuses fautes que les chrétiens font en la matière, fautes bêtes, trop nombreuses, que l’on pourrait éviter par une simple formation – comme celle qu’il propose à tous par cet ouvrage, en rappelant, mais à la fin, que le temps de la pratique est alors venu. Aussi, ni mode d’emploi, ni appel à l’improvisation, ce manuel est, dans ce domaine, bien utile et bien venu.

Charles Vanseymortier

Israël et sa terre. Conditions d’une promesse

Couverture du N° 106

Couverture du N° 106

 Une fois encore, la violence aveugle, les tirs de missiles en rafales et les raids aériens, accompagnés de bombardements massifs, les morts et les blessures, les destructions et les pleurs, l’épouvante et la peur se sont substitués au mutisme des partenaires d’un « dialogue » qui n’a jamais vraiment commencé au Proche-Orient et, particulièrement, dans cette terre qu’on appelle « sainte » faute de savoir comment nommer la région comprise entre le Jourdain et la Méditerranée, dont saint Jérôme écrivait qu’il avait « honte d’en dire la largeur pour que nous ne paraissions pas offrir aux païens une occasion de blasphémer »1. Le pourquoi de cette situation n’est que trop connu. Deux peuples, qui ont chacun leurs raisons, disent de cette terre : « C’est la mienne ! ». Pour les Israéliens, il suffit d’ouvrir l’Ancien Testament, à peu près n’importe où, pour que l’on y parle de la « terre d’Israël », terre que le Seigneur a juré aux patriarches Abraham, Isaac et Jacob de donner à leur descendance ; mais le Nouveau Testament aussi en parle comme de la « terre d’Israël » (Mt 2,20-21 ; Lc 4,25.27) ou de la « Judée » (qui parfois, comme en Mt 3,5 ; Mc 1,5 ou Lc 4,44 et ailleurs, ne qualifie pas la seule Judée au sens strict – le territoire de l’ancien royaume du Sud –, mais toute la terre des juifs). Pour eux, c’est leur terre, dont ils ont été injustement expulsés par l’empereur romain Hadrien, après la deuxième révolte juive dans les années 140 de notre ère. Pour les Palestiniens, cette terre est la leur, car ils y habitent depuis toujours : non seulement depuis l’islamisation de la région au viie siècle, ni même depuis près de deux mille ans, mais, revendiquant une origine cananéenne, depuis près de quatre mille ans (avant l’arrivée des Hébreux d’Égypte, avant même celle des Patriarches !). De plus, la naissance de l’État d’Israël fut le résultat d’un dramatique quiproquo, pas tout à fait inconscient : répercutant une phrase qui circulait, semble-t-il, dans certains milieux chrétiens anglo-saxons, on se mit à dire des juifs qu’ils étaient un peuple sans terre, alors que là-bas il y avait une terre sans peuple ; il suffisait donc d’unir ce peuple-ci à cette terre-là et le tour était joué. Malheureusement, la terre n’était pas sans peuple. Lire la suite »

Sortie du N°106 – éditorial

Couverture du N° 106

Couverture du N° 106

Un dossier spécial sur Israël, voilà le contenu du 106e numéro de la revue Hokhma. Découvrez-en l’éditorial ci-dessous.

Lire la suite »

N° 105

BULLETIN DE COMMANDE

Dernier numéro spécial de Hokhma : la Trinité

BULLETIN DE COMMANDE HOKHMA 2014 à imprimer et renseigner

Avant-propos

Parler de la Trinité fait-il partie de ces conversations oiseuses et folles que l’apôtre Paul nous conseille d’éviter, de peur, comme l’écrit Calvin, qu’« on s’épuise en querelle de mots et que la vérité ainsi que l’amour fraternel soient perdus dans la discussion » (1) ? Faudrait-il alors, quand il s’agit de penser Dieu, se contenter d’une topologie approximative du Ciel et ne pas trop chercher à comprendre, au risque de voir notre foi, tel Icare, se griller les ailes au soleil brûlant d’une raison qui nous met au défi de lui expliquer comment on peut à la fois affirmer qu’il y a un seul Dieu mais que le Père, le Fils et le Saint-Esprit le sont également ?

Il faudrait donc se méfier du verbe et ne pas trop lui en demander, sous peine de découvrir quelque chose comme ce qui serait le pot-aux-roses de la langue (2), à savoir son impuissance, son incapacité à dire Dieu – à dire quoi que ce soit, d’ailleurs : Dieu, le monde, l’humain, la matière, le temps, etc. Il ne nous resterait plus alors qu’à nous lamenter sur notre condition, éternellement tristes d’être toujours à côté de la plaque en parlant.

Parce que tous ces réaménagements du concept de Trinité, au fond, présents et passés, reviennent la plupart du temps à un questionnement métaphysique sur la langue, avec l’espoir de parvenir à dépasser un jour ce qu’elle n’a pas réussi à dire jusqu’à aujourd’hui, ou ce qu’elle a mal dit. A moins qu’il faille admettre que, avec Dieu, elle ait affaire à « quelque chose » qu’elle ne pourra jamais dire…

D’où ces tentatives récentes de réinterprétation du dogme trinitaire qu’Henri Blocher se propose d’examiner dans les pages suivantes, et qui procèdent toutes, à bien y regarder, de la volonté de réduire l’état de dissonance cognitive laissé par cette soi-disant aberration arithmétique de l’équation trinitaire et son cortège d’inconséquences logiques. Toutes les théologies négatives ou apophatiques pèchent d’avoir fait allégeance à une théorie dépressive de la langue et se retrouvent coincées entre un pyrrhonisme maladif et un rationalisme arrogant.

Alors, si, à force de ratiociner, nous n’y voyons plus rien, il est temps de retrouver l’air pur des cimes. C’est à cette ascension que le présent numéro de Hokhma vous invite, à la rencontre de Celui qui s’est fait connaître en parlant, loin des délires modalistes et autres déviances trinitaires. Là, il apparaîtra que, comme l’écrit Emmanuel Durand (cf. infra, p. 57), « le mystère trinitaire n’est pas un point compliqué de la foi chrétienne », pour peu qu’on prenne l’Ecriture au mot, précisément, et qu’on sache prendre ses distances avec une dialectique définitivement incapable de nous faire voir Dieu.

En portant à la connaissance de ses lecteurs les actes du colloque 2012 de l’Association francophone européenne de théologiens évangéliques (AFETE), l’équipe Hokhma fait plus que reconduire une pratique plusieurs fois éprouvée : en publiant les travaux présentés lors des colloques biennaux de l’AFETE, elle souhaite partager une réflexion fondamentale sur le fondement même de sa vision : placer « au coeur de sa démarche l’écoute et l’obéissance au Dieu vivant, Père, Fils et Saint-Esprit » (selon le texte de la quatrième page de couverture). S’il a été jugé opportun d’ajouter aux actes du colloque

un article de Graham Tomlin, c’est pour renforcer la dimension pratique et ecclésiale du thème. En d’autres termes : « Penser la foi dans la crainte du Seigneur et ancrer ses efforts dans la communion de l’Eglise » (quatrième de couverture).

Puisse la lecture de ces pages redonner des couleurs et de l’énergie à notre vie spirituelle, pour la plus grande gloire de Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit.

Georges Boudier

(1) Jean Calvin, Institution de la religion chrétienne, Charols/Aix-en-Provence, Kerygma-Excelsis, 2009, p.82.

(2) J’emploie le mot « langue » au sens de « fonction symbolique ».

Choisir l’espérance, c’est choisir la vie

Hokhma n°103/2013, Jean HASSENFORDER, Recension de : Jean-Claude Guillebaud : Une autre vie est possible. Comment retrouver l’espérance.

L’histoire du XXè siècle a été marquée par de grandes hécatombes qui assombrissent notre mémoire. La croyance au progrès s’est dissoute. Si, malgré les aléas, le développement économique a été sensible et a changé les conditions de vie, aujourd’hui la crise de l’économie associée à la montée des inégalités engendre inquiétude et pessimisme. Cette insécurité est accrue par une perte des points de repère, parce que les croyances religieuses d’autrefois ont besoin d’être reformulées dans les termes d’une culture nouvelle. Alors, on assiste aujourd’hui à des phénomènes de repli tant sur le plan individuel que collectif. Puisque l’avenir collectif paraît bouché, on recherche des accommodements individuels ou on se réfugie dans des satisfactions immédiates. Ces notations correspondent à ce que nous pouvons observer dans certains comportements et dans certaines expressions. Certes, il y a en regard d’autres représentations et d’autres comportements. Il n’empêche, face à l’inquiétude dominante, face à la morosité ambiante, on a besoin d’une vision. Car, comme le dit si bien un verset biblique : « Là où il n’y a pas de vision, le peuple périt » (Proverbes 29. 18). Alors on peut saluer la publication récente d’un livre de JeanClaude Guillebaud : « Une autre vie est possible » (1). Et le sous-titre en précise le sens : « Comment retrouver l’espérance ? ».

Lire la suite »

C’est le printemps : le dernier numéro paru est arrivé (n°103/2013) !

 

Paroles prophétiques pour l’Eglise ?

2011 et 2012 ont vu plusieurs auteurs, chacun dans sa discipline et sa perspective, évaluer de façon prospective la crise actuelle et l’avenir des Églises réformées en Suisse Romande.

Ces travaux s’inscrivent, par définition, dans un contexte historique et géographique bien déterminé. Ils n’en constituent pas moins des éléments de réflexion utiles à l’ensemble des Églises qui s’interrogent sur leur avenir et celui de leur témoignage, dans notre société européenne et francophone, notamment.

  

Les analyses convergent globalement – l’évidence de la crise en cours : crise de la transmission, crise de désaffection, est partagée –, mais cette convergence s’atténue nettement quand il s’agit d’en identifier les causes (surtout externes, sociologiques pour les uns, d’abord internes, spirituelles, éthiques pour les autres). Les « remèdes » proposés ne sont pas non plus toujours les mêmes, par voie de conséquence (…) » Christophe Desplanque (Hokhma 102/2012, pp. 1-15)

Télécharger l’article de Christophe Desplanque

De l’actualité pour tous du n° 87/2005 : « Eglise(s) et homosexualité »

Les récents projets de loi du gouvernement français ont déclenché une vague de réactions, réflexions et prises de position très contrastées. Sachant que ces questions préoccupent  l’ensemble des Eglises francophones, il nous a semblé bon de mettre en avant aujourd’hui encore les quatre contributions de pasteurs  du Canton de Vaud que nous avons publiées en 2005. Ces textes, de genres littéraires très différents (conférence, mémoire, prédication, méditation) permettent de nourrir une réflexion théologique personnelle et une décision ecclésiale sur ce sujet.

Il vous suffit de passer directement commande auprès de Christophe Desplanque, 21 rue Griffon 47000 Agen, en indiquant la référence du n°87/2005 et en joignant un chèque de 10 euros à l’ordre de Hokhma (frais de port inclus) pour en disposer. Bonne lecture à tous !